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Security Council – Briefing on the Situation in Sahel Region

Statement by Ambassador Sebastiano Cardi, Permanent Representative of Italy to the United Nations, at the Security Council Briefing on the Situation in the Sahel region —

Merci M. Le Président,
Je voudrais tout d’abord remercier la présidence Française pour ce briefing qui couronne les discussions que ce Conseil a eu sur le Sahel au fil des derniers mois et sa récente visite dans la région. Je voudrais ajouter mes remercîments aux briefers pour leur contribution que chacun a apporté à notre débat.

M. le Président,
Je ne veux pas m’attarder sur la condition critique que le Sahel vie aujourd’hui. Les menaces sécuritaires qui proviennent aussi bien du terrorisme que des trafics illicites et qui se sont superposées à des contextes politiques et de développement fragiles, mettent en danger la paix et la sécurité de toute la région sahélienne et l’avenir même de cette partie du monde. Une préoccupation partagée par l’ensemble de la communauté internationale, et les interlocuteurs qui sont autour de cette table ce matin témoignent de cela.
Des inquiétudes que l’Italie partage à son tour en tant que membre du Conseil de Sécurité, membre de l’Union Européenne et en tant que Pays penché et lié à la Méditerranée où la dimension transrégionale de l’instabilité sahélienne révèle son ampleur dramatique et nous pousse à renforcer chaque jour la relation avec les pays de la région.

M. Le Président,
La réponse apportée par le Pays du G5 qui vise à contrer le terrorisme, les trafics de drogue et d’être humaines à travers la création d’une force conjointe, bénéfice désormais du plein soutien politique de ce Conseil et de la Communauté internationale. La visite que le Conseil a conduit dans la région il y a quelques jours nous a confirmé: l’engagement commun des Pays du G5 a s’approprier de ce défis, les progrès réalisés au cours de derniers mois dans la mise en place de la force conjointe et le chemin qui encore reste à parcourir pour la réalisation complète de cette initiative.

Aujourd’hui il se pose donc la question de comment soutenir cette force pour lui permettre d’accomplir son mandat.
Le Secrétaire General dans son rapport nous a présenté quatre options, notre souhaite est de voir ce Conseil les interpréter avec le même courage et la même ambition qui ont été utilisés pour les écrire.

Dans cette perspective, nous croyons que le Conseil, au-delà des décisions collégiales qui seront prises, a une obligation morale à s’engager, dans le plus bref délais, à prévoir un support prévisible à la force lié à la satisfaction de certaines conditions qui les Pays du G5 seront appelles à satisfaire, comme, par exemple, en terme de garanties de respect des droits de l’homme.

Dans cette perspective il faut travailler ensemble pour augmenter davantage l’efficacité le CONOPS, la cohérence entre la stratégie militaire et la stratégie de développement et de stabilisation, l’équipement et la viabilité financière de cette force, afin de bien identifier les obligations des uns et des autres pour une coopération qui se développe sur une voie définie e progressive.
La valeur ajoutée du soutien multilatéral qui est en mesure de garantir un cadre cohérent, coordonné et rapide d’intervention, ne doit néanmoins faire oublier le potentiel significatif des contribution bilatérales en vue surtout de la conférence des donateurs en programme à Bruxelles en décembre.

M. le Président,
Il est tout à fait évident que la réponse sécuritaire, incarnée par l’initiative du G5, pour représenter une architecture de paix et de sécurité crédible devra être combinée avec des initiatives en matière de développement sur le plan national et régional. Le Secrétaire General rappelle dans son rapport son engament pour revitaliser la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel et nous voulons exprimer notre plein appui à cette revitalisation, qui pourrait conduire au renforcement de la coordination internationale des initiatives du Sahel, et à leur intégration.

Aborder les causes profondes de l’instabilité au Sahel avec des mesures capable des s’adresser aux défis transrégionaux qui affecte la région reste la seule solution crédible, a notre avis, pour garantir la paix et la stabilité durables. Une approche que nous soutenons au sein de l’Union Européenne et à ce propos je voudrais rappeler l’initiative du Fond Fiduciaire pour les migrations qui combine la résolution des causes profondes de ce phénomène avec une perspective régionale

M. le Président,
Le sahel représente pour le Nations Unies non seulement un défi mais aussi une opportunité.
Au fil des prochains mois c’est dans cette régions que nous serons en mesure de vérifier:
la capacité du peacekeeping de faire face à de nouveaux défis ;
le succès des Nations Unies dans l’élaboration des stratégies régionales cohérentes et coordonnées avec les autres initiative présentes au niveau local ;

la capacité d’intégration et de coopérations entre le nations Unies et les initiatives de paix et de sécurité conduites par les Pays africains. Sur ce dernier, point la Communauté internationale et notamment les Nations Unies qui gouvernent les leviers du maintien de la paix, ne doivent pas avoir crainte d’investir du capital politique mais aussi financier en faveur d’une «ownership africaine» effective et à long terme.

Ce sont des épreuves dans lesquelles l’Italie est prête à s’engager aussi à travers sa prochaine présidence du Conseil de Sécurité en novembre où nous sommes prêts à poursuivre les réflexions sur la force conjointe G5 et sur le Sahel, et pendant laquelle nous avons en programme un débat ouvert sur les défis sécuritaires dans la Méditerranée, un sujet, comme je viens d’évoquer, étroitement lié aux dynamiques sahéliennes.