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Consiglio di Sicurezza – Briefing sulla situazione in Repubblica Centrafricana

Discorso pronunciato dall’Ambasciatore Sebastiano Cardi, Rappresentante Permanente d’Italia presso le Nazioni Unite, al Meeting in Consiglio di Sicurezza sulla situazione in Repubblica Centrafricana —

Merci, Monsieur le Président. Je voudrais remercier Son Excellence le Président Touadéra pour son exposé, ainsi que la Mission française et la Présidence britannique pour cette réunion.

Je remercie aussi le Secrétaire général adjoint Ladsous pour sa présentation et le Représentant spécial Parfait Onanga. Nous saluons les efforts de la force de paix de l’ONU pour empêcher que les groupes armés mettent en péril l’unité du pays et la sécurité des populations.

Nous sommes préoccupés tant par l’insécurité en République Centrafricaine, que par la situation du point de vue humanitaire, qui demeure l’une des plus graves au monde.

Mais bien que la situation sécuritaire et humanitaire demeure fragile, le pays se trouve à un tournant décisif de son histoire.

Au niveau bilatéral, l’Italie a soutenu le Gouvernement centrafricain depuis le début de son mandat. Un soutien que le Président de la République Sergio Mattarella a manifesté directement au Président Touadéra lors de sa visite à Rome l’année passée.

Notre pays est à côté du peuple centrafricain depuis longtemps. En octobre dernier, le Vice-Ministre des Affaires Etrangères, Mario Giro, a visité Bangui pour lancer des projets bilatéraux et pour inaugurer le siège de notre bureau de coopération, qui coordonne les nombreuses activités italiennes en RCA, où il y a une forte présence d’associations et d’ONGs, surtout catholiques.

A cet égard, permetez-moi de souligner le rôle que ces organisations jouent dans la société centrafricaine, à différents niveaux. Permettez-moi de mentionner en particulier la Communauté de Sant’Egidio, un acteur actif dans la promotion du dialogue entre les différentes composantes de la société centrafricaine, tout en assurant une reinforcement de la situation avec le Gouvernement, les Nations Unies, l’Union Africaine, les pays de la région, l’Eglise catholique et la communauté musulmane.

Plus en général, il est essentiel qu’il y ait un appui fort et convaincu de la Communauté Internationale au Gouvernement centrafricain :

a) Au niveau économique. Nous avons écouté attentivement l’intervention de l’Ambassador Hilale, qui nous a parlé du plan national de relèvement et des efforts de la Commission de la Consolidation de la Paix pour aider le Gouvernement à le développer. Il est important que le Conseil continue à soutenir l’activité de cet organisme. Il est aussi urgent que les vœux de la Conférence de Bruxelles se traduisent rapidement en réalité. L’Union européenne et ses pays membres restent aux côtés de la RCA.

b) Au niveau politique. L’Initiative Africaine de médiation entre le Gouvernement et les groupes armés semble avoir la possibilité de créer les conditions nécessaires pour aboutir à un accord de paix inclusif.

Pour que cette importante initiative soit un succès, il est important d’assurer sa pleine coordination tant avec les Nations Unies qu’avec le Gouvernement centrafricain. Nous soutenons en particulier la nécessite d’un rôle actif du Président Touadéra, en tant que représentant démocratiquement élu par ses citoyens.

L’objectif de toute initiative de médiation doit être le renforcement du Gouvernement et l’extension de son autorité à l’intégralité du territoire centrafricain, afin de lui permettre de construire la sécurité et le développement du pays à long terme.

La question de concilier l’exigence de justice avec l’inclusivité du processus de paix est centrale. A notre avis, la nécessité de terminer le conflit en RCA est prioritaire. La population civile attend le soulagement d’une paix.

Tout en sachant que l’impunité pour les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire ne sera pas acceptée.

En conclusion, nous soutenon l’idée avancée par la France d’un document au Conseil avec un message clair de soutien au Gouvernement et à l’Initiative Africaine, qui rappelle ainsi l’exigence de coordination avec les autres organisations régionales et les Nations Unies.

Merci, Monsieur le Président.